Type de texte | source |
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Titre | La Peinture parlante |
Auteurs | Pader, Hilaire |
Date de rédaction | |
Date de publication originale | 1657 |
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Date de traduction | |
Date d'édition moderne ou de réédition | |
Editeur moderne | |
Date de reprint | Reprint Genève, Minkoff, 1973. |
, p. 33
Tout despend du dessein dont la douce manie
Du peintre intelligent le rare esprit manie,
D’autant qu’il connoist bien sa grace et ses appas
Qui prend pour fondement la regle et le compas,
Les nombres, les raisons, d’où provient l’eurithmie,
De la sombre laideur la plus grande ennemie ;
C’est elle qui paroist comme un divin flambeau
Et répend ses clartez sur le front d’un tableau ;
C’est elle qui fait voir mesme au milieu des armes
Au throsne de la mort, les attraits et les charmes ?
C’est par elle qu’un monstre affreux, horrible et laid
Sous un cuir escaillé nous estonne et nous plait ;
Rendant par ses accords son harmonie telle
Que l’horreur s’apprivoise, et la laideur vient belle.
Dans :Cadavres et bêtes sauvages, ou le plaisir de la représentation(Lien)